Le Costa Rica, un lindo pais !
Pour faire un peu d’histoire, saviez-vous que les habitants du Costa Rica sont appelés « ticos et ticas »? Le Costa Rica est un pays pacifique sur un continent où règne
La population s’élève à un peu plus de 4 millions dont un million de Nicaraguens qui y vivent pour la plupart illégalement.
Arrivée à San José tard en soirée, j’y ai donc passé la nuit pour me lever tôt le lendemain matin afin de me balader au centre-ville. Par une température agréable, j’ai arpenté les rues de la ville en échangeant quelques mots en espagnol à certains moments, question de me familiariser avec
Mado possède une jolie maison tout juste terminée dans la forêt tropicale de Ballena. Le lendemain matin, j’y ai découvert une flore et une faune exceptionnelles. J’ai été charmée par ce paradis naturel qui s’offrait à moi…. A tous les matins, café sur la terrasse pour y apprécier une grande variété de fleurs, une végétation hors du commun, de multiples espèces d’oiseaux dont des toucans, des animaux de toutes sortes dont les sympathiques singes et, malheureusement, des insectes un peu moins désirés et des papillons multicolores à vous couper le souffle, tout juste devant
Quand on vit ou visite le Costa Rica, il faut accepter qu’on n’est jamais seule… Pas de moments silencieux : il y a toujours un insecte ou un animal autour de vous pour vous rappeler que vous n’êtes pas chez vous mais chez eux. À tous les matins à 4 h, ce sont les singes hurleurs qui vous indiquent que le soleil va bientôt se lever. À 17 h, c’est le chant des cigales --que Mado appelle le couvre-feu-- qui vous rappelle que dans une heure, le soleil sera couché.
De nombreuses plages désertiques et sauvages sur le long de la côte s’offrent à vous. On a l’embarras du choix. Il faut cependant se méfier de l’océan Pacifique. C’est une mer redoutable aux fortes vagues qui ne sont accessibles qu’à marée basse. Par contre, elles font la joie des surfers.
Les produits agricoles, dont les fruits, comptent pour une partie importante de l’économie du pays. Pas question de s’en passer, surtout qu’on y trouve une grande variété et que contrairement à ici, ils sont prêts à manger dès leur achat. Dans les bars, on vous propose une grande variété de jus frais. Il vaut beaucoup mieux prendre ce type de breuvage qu’un verre de vin. Pas beaucoup de choix de ce côté : que des vins bas de gamme du Chili ou d’Argentine que l’on retrouve sur les tablettes des supermarchés à une température dépassant les 35 degrés. Nul besoin de vous dire qu’une fois rentrée à la maison, la première chose que j’ai faite, c’est de m’ouvrir une bonne bouteille.
Après avoir silloné de long en large les environs, Mado et moi avons décidé de faire un petit périple de trois jours dans la région de Guanacaste, plus précisément dans la péninsule du Nicoya. Des routes difficilement carrossables nous ont toutefois amenés à découvrir un coin de paradis pour les surfers, Mal Pais. Des belles plages à perte de vue, une végétation cependant complètement différente ...beaucoup plus arride et plus sauvage, nous a permis de conclure que le paysage de Ballena était plus exotique.
J’ai été impressionné par le nombre de Québecois rencontrés qui y vivent. Certains en permanence et d’autres six mois. Leur amour pour le Costa Rica est palpable. Il y a Françoise, une bonne amie de Mado qui y possède plusieurs maisons. Pour les intéressés, elle loue ces luxueuses maisons à bon prix. Elle a aussi un bateau qu’elle nous a généreusement offert pour une balade dans les « mangroves ». D’autres Québecois ont leurs propres entreprises dont un réputé restaurant « Exotica » dont j'ai eu la chance d’apprécier la cuisine.
Un très beau voyage. Deux semaines qui ont passé rapidement et qui m’ont permis de découvrir un magnifique pays avec ses mutiples trésors. J’ai aussi vécu quelques péripéties qui se sont heureusement bien terminées. Elles nous ont valu après coup des fous rires qui font partie des agréables souvenirs de voyage. Les Ticos sont fiers de leur pays et de la végétation et s’obligent à la sauvegarder.
Merci à Mado et Françoise qui ont été des guides extraordinaires. Elles m’ont permis de découvrir une facette du Costa Rica bien gardée. Merci beaucoup Mado pour ta chaleureuse hospitalité. J’ai bien apprécié ton petit coin de paradis, et la piscine que je qualifie d’unique au Costa Rica, puisqu’elle est la seule à rafraichir. André, le frère de Mado, a eu la brillante idée d’utiliser l’eau fraiche de la montagne qui ne se réchauffe jamais grâce à un renouvellement quotidien.
Johanne