lundi 29 mars 2010


Costa Rica, un lindo pais



Mon arrivée à Uvita


Les énormes vagues du Pacifique

Un oiseau de paradis

Des arbres "éventail"


Le genre d'insectes que vous retrouvez dans votre maison


Vue sur la terrasse de Mado
( présence permanente de toucans, oiseaux et papillons)

11 mars, anniversaire de Mado célébré au El Fuego


Un cara blanca

Un mirador au Parc Manuel Antonio
(une montée qui faisait suer)
Coucher du soleil à la Percella


Un bon verre de jus de fruits frais


Dans les mangroves


La veille de mon départ
Françoise, Rémi et mado

Le Costa Rica, un lindo pais !

Au Costa Rica pour une deuxième fois après quinze ans. Le pays a beaucoup changé de visage. Il est méconnaissable à certains égards. Jaco beach où j’avais passé deux semaines en 1995 est devenu une importante station balnéaire. Des routes pavées relient dorénavant le Parc national Manuel Antonio à Jaco.

Pour faire un peu d’histoire, saviez-vous que les habitants du Costa Rica sont appelés « ticos et ticas »? Le Costa Rica est un pays pacifique sur un continent où règne la violence. On n’a qu’à penser à son proche voisin, le Nicaragua. En 1949, à la suite de la guerre civile, le gouvernement a aboli l’armée. Les Ticos n’ont jamais été des orthodoxes en quoi que ce soit, ni dans le domaine politique, ni dans le domaine religieux.

La population s’élève à un peu plus de 4 millions dont un million de Nicaraguens qui y vivent pour la plupart illégalement. La capitale San José et sa banlieue héberge près de 50% de la population. La monnaie est le colon mais on accepte les dollars américains.

Arrivée à San José tard en soirée, j’y ai donc passé la nuit pour me lever tôt le lendemain matin afin de me balader au centre-ville. Par une température agréable, j’ai arpenté les rues de la ville en échangeant quelques mots en espagnol à certains moments, question de me familiariser avec la langue. J’ai pris l’autobus en milieu d’après-midi pour me rendre sur la Côte du Pacifique dans le sud, plus précisément à San Isidoro del Géneral où ma copine Mado m’attendait. Une heure de voiture sous un climat chaud et humide dans des routes sinueuses nous séparait d’Uvita, la destination finale.

Mado possède une jolie maison tout juste terminée dans la forêt tropicale de Ballena. Le lendemain matin, j’y ai découvert une flore et une faune exceptionnelles. J’ai été charmée par ce paradis naturel qui s’offrait à moi…. A tous les matins, café sur la terrasse pour y apprécier une grande variété de fleurs, une végétation hors du commun, de multiples espèces d’oiseaux dont des toucans, des animaux de toutes sortes dont les sympathiques singes et, malheureusement, des insectes un peu moins désirés et des papillons multicolores à vous couper le souffle, tout juste devant la maison. Les chauves-souris sont aussi présentes mais on dit qu’elles sont bénéfiques.

Quand on vit ou visite le Costa Rica, il faut accepter qu’on n’est jamais seule… Pas de moments silencieux : il y a toujours un insecte ou un animal autour de vous pour vous rappeler que vous n’êtes pas chez vous mais chez eux. À tous les matins à 4 h, ce sont les singes hurleurs qui vous indiquent que le soleil va bientôt se lever. À 17 h, c’est le chant des cigales --que Mado appelle le couvre-feu-- qui vous rappelle que dans une heure, le soleil sera couché.

De nombreuses plages désertiques et sauvages sur le long de la côte s’offrent à vous. On a l’embarras du choix. Il faut cependant se méfier de l’océan Pacifique. C’est une mer redoutable aux fortes vagues qui ne sont accessibles qu’à marée basse. Par contre, elles font la joie des surfers.

Les produits agricoles, dont les fruits, comptent pour une partie importante de l’économie du pays. Pas question de s’en passer, surtout qu’on y trouve une grande variété et que contrairement à ici, ils sont prêts à manger dès leur achat. Dans les bars, on vous propose une grande variété de jus frais. Il vaut beaucoup mieux prendre ce type de breuvage qu’un verre de vin. Pas beaucoup de choix de ce côté : que des vins bas de gamme du Chili ou d’Argentine que l’on retrouve sur les tablettes des supermarchés à une température dépassant les 35 degrés. Nul besoin de vous dire qu’une fois rentrée à la maison, la première chose que j’ai faite, c’est de m’ouvrir une bonne bouteille.

Après avoir silloné de long en large les environs, Mado et moi avons décidé de faire un petit périple de trois jours dans la région de Guanacaste, plus précisément dans la péninsule du Nicoya. Des routes difficilement carrossables nous ont toutefois amenés à découvrir un coin de paradis pour les surfers, Mal Pais. Des belles plages à perte de vue, une végétation cependant complètement différente ...beaucoup plus arride et plus sauvage, nous a permis de conclure que le paysage de Ballena était plus exotique.

J’ai été impressionné par le nombre de Québecois rencontrés qui y vivent. Certains en permanence et d’autres six mois. Leur amour pour le Costa Rica est palpable. Il y a Françoise, une bonne amie de Mado qui y possède plusieurs maisons. Pour les intéressés, elle loue ces luxueuses maisons à bon prix. Elle a aussi un bateau qu’elle nous a généreusement offert pour une balade dans les « mangroves ». D’autres Québecois ont leurs propres entreprises dont un réputé restaurant « Exotica » dont j'ai eu la chance d’apprécier la cuisine.

Un très beau voyage. Deux semaines qui ont passé rapidement et qui m’ont permis de découvrir un magnifique pays avec ses mutiples trésors. J’ai aussi vécu quelques péripéties qui se sont heureusement bien terminées. Elles nous ont valu après coup des fous rires qui font partie des agréables souvenirs de voyage. Les Ticos sont fiers de leur pays et de la végétation et s’obligent à la sauvegarder.

Merci à Mado et Françoise qui ont été des guides extraordinaires. Elles m’ont permis de découvrir une facette du Costa Rica bien gardée. Merci beaucoup Mado pour ta chaleureuse hospitalité. J’ai bien apprécié ton petit coin de paradis, et la piscine que je qualifie d’unique au Costa Rica, puisqu’elle est la seule à rafraichir. André, le frère de Mado, a eu la brillante idée d’utiliser l’eau fraiche de la montagne qui ne se réchauffe jamais grâce à un renouvellement quotidien.

Hasta la proxima vez

Johanne

lundi 8 mars 2010

Vinisud, une belle folie !


VINISUD


En plein travail
Catherine, moi-même, Igal et Éloi (g à d)

Eloi et moi à Carcassonne

Le groupe de VINISUD en visite à Montagnac

Un de nos nombreux souper
Verre de Corbière-Boutenac AOC à la main

Place Antigone à Montpellier

Gérard Bru, propriétaire du Château Puech-Haut

Le beau Michael du Château Puech-Haut

Dernière soirée, dernier verre à Montpellier
Igal et Eloi

Igal et moi aux Champs Élysés

Une belle journée à Tremblant
Lise, Mado, Claire, Nicole, Gilles et moi (g à d)

L'après-ski quotidien
Nicole, moi, Joe, Gilles (le seul boy), Claire, Lise et Mado (g à d)

VINISUD

UNE BELLE FOLIE DANS TOUS LES SENS DU MOT !

F fantastique

O organisé

L laborieux

I inusité

E extraordinaire

Tous ces qualificatifs sont bien peu pour vraiment décrire la semaine passée à Montpellier. Deux mille six cent producteurs de la Méditérannée réunis sous un même toit pour vous présenter leurs produits. Que l’embarras du choix! Cependant je suis là pour dénicher des médaillés à prix raisonnable. Pas question de m’arrêter chez les grands noms tels que Guigal ou Jaboulet pour goûter leurs grands vins. Pas le temps….je dois me consacrer aux vignerons qui n’ont pas d’agent au Québec.

Une journée débute à 9h00 le matin pour se terminer à minuit ou même plus tard certains soirs. Un travail bien fatigant, mais çà prend une personne disciplinée et dévouée pour le faire. Triste, vous me direz ? Pas du tout, j’ai adoré ma semaine....J’ai fait de très belles découvertes mais aussi de très belles rencontres en provenance des quatre coins du monde. J’ai passé ma semaine en très bonne companie avec deux canadiens Éloi et Igal à déguster, échanger, rigoler et dormir peu. Il y avait aussi Catherine, Nathalie, Ray, Jean-Pierre, ect. De plus au salon, j'ai revu avec beaucoup de plaisir Lionel du Domaine Faury dans le Rhône avec qui j'ai travaillé deux semaines l'été dernier. Également était présente, Régine Sumeire du Château Tour de l'Évêque en Provence où j'avais agréablement aussi fait un séjour d'une semaine.

Vinisud nous avait organisé un programme bien élaboré. Pas beaucoup de temps libre. Avant le début du salon, on nous a pris en charge pour nous faire visiter la région dont la très belle ville de Carcassonne. Des mini-salons des vins ont été organisés avec des associations de producteurs de la région. Le soir, ce sont des soupers dans des excellents restaurants de la région avec des vignerons qui étaient au menu. J’ai d’ailleurs découvert une nouvelle AOC qu’on voit très peu au Québec mais que j’ai bien apprécié, Corbières-Boutenac AOC, une coche au dessus de Corbières. Elle fait partie de mes recommandations que je vais faire à Benoit.

Un soir, nous avons "skippé" l’invitation de VINISUD, pour se retrouver Igal, ses parents venus de Paris et moi-même au Château Puech-Haut, un grand nom connu au Québec. Par le plus heureux des hasards, le beau Michael rencontré au stand du Château Puech-Haut au salon des vins nous lance l’invitation de se joindre à lui en soirée pour un souper en companie du propriétaire Gérard Bru. Beaucoup d'asiatiques avaient été invités pour les remercier d'acheter annuellement pour un million d'euros le vin du Château Puech-Haut. Crevettes, sushi, cailles au foie gras, filet mignon, et j'en passe, figuraient au menu. Une soirée mémorable du voyage.

Mon seul regret, je n’ai pas eu beaucoup de temps pour visiter la belle ville de Montpellier. J’aurais du dès le départ prolonger mon voyage de quelques jours. Trop tard, le départ de l'hôtel se fait comme prévu le jeudi matin. Par contre, on décolle avec 2 heures de retard. Résulat, le vol Paris- Montréal est déjà parti.....Conséquence triste, on doit passer une nuit à Paris. Igal, français d'origine, nous lance l'idée de se louer une voiture pour en premier lieu se balader dans Paris, et ensuite nous invite à aller dormir chez ses parents à Versailles. C'est ainsi qu'on se retrouve par un bel après-midi sur les champs Élysés et en soirée à Versailles où un bon repas préparé par Béla, la mère d'Igal nous attendait. Ce fut ma première bonne nuit de sommeil.

A peine de retour, je suis repartie pour une semaine de ski au Mont-Tremblant. Pour ceux qui étaient au Québec la semaine dernière, nullement besoin de vous louanger dame nature. Malgré le peu de neige cette année, les conditions de ski étaient extraordinaires. Du soleil mur à mur les huit jours conjugué à une agréable companie furent des composantes gagnantes pour décréter unanimement que la première semaine de mars figure désormais au calendrier des girls. Un seul boy, Gilles, que nous acceptons comme étant une exception en autant qu’il nous traite aux petits oignons comme il l’a si bien fait. J’en suis cette année à trente et un jours de ski. Ah la retraite ! une belle liberté qui me permet de jouir pleinement de mes hobbys.

Et ce n'est pas tout, je pars demain au Costa Rica pour seize jours retrouver mon amie Madeleine. Je vous en reparle dans un prochain blog. Le temps presse, je dois faire ma valise. Ferais-je du ski à mon retour? Je l'espère.....

Johanne