vendredi 19 février 2010

Merci Air Canada !


Un très beau parc de platanes


Sugender et Éloi


Igal et Sugender devant l'opéra

Merci Air Canada !

Pourquoi merci ? Jeudi 16 février, en route pour Vinisud à Montpellier sur les ailes d’Air Canada pour Paris et ensuite Air France. Une journée qui s’annonce longue…Tout d’abord deux heures de conduite pour me rendre chez mon frère Maurice à St-Eustache qui m’a généreusement offert de me conduire à l’aéoroport. Très bel après-midi passé en sa companie, celle de sa femme Monique, de sa fille Audrey et de ses 2 mignonnes petites-filles Heidi et Anais.

L’heure du départ pour Dorval sonne :16h30, décollage prévu à 20h. L’aéroport est bondé de monde. On me demande de m’enregistrer à une borne (guichet électronique). C’est une première expérience assez facile qui ne prend que quelques minutes en autant que vous vous êtes prémunis d’un numéro de dossier. Mes deux cartes d’embarquement sont imprimées ainsi que votre étiquette bagage qu’on vous demande d’aposer sur votre valise. Vous n’avez plus qu’à vous présenter à un comptoir pour y déposer votre valise et le tour est joué. Je suis assez impressionnée.

Arrive l’heure de l’embarquement, je me présente à la porte indiquée pour me faire dire : mais madame vous n’aviez pas à faire la queue, vous êtes en Classe Super Affaires. Quoi ? et bien oui, pas besoin de me pincer plus longtemps…. une fois dans l’avion, on m’indique mon siège 05 K. Je ne sais pas si on a fait erreur et que d’un moment à l’autre, on viendra me déloger. Et non, ce n’est pas le cas, quand je regarde attentivement ma carte d’embarquement, c’est bien indiqué mais comment aurais-je pu le deviner? Je m’informe, il y a eu un surclassement qui a été fait aléatoirement parmi les personnes voyageant seules étant donné qu’on avait un surbookage en classe économique. Quel heureux hasard que ce soit tombé sur moi !

Je n’ai jamais voyagé en classe affaires, pas les moyens…..mon voisin, un homme d’affaires de Montréal, me dit qu’il a payé son billet 6000$ aller-retour.

Aussitôt assise, on m’amène un verre de champagne, pas du Pol Roger mais quand même un Drappier, pour nous faire patienter. L’avion décollera avec quarante-cinq minutes de retard. Ce n’est pas un problème, je suis tellement bien installée. Une cabine individuelle avec tout le confort de circonstances inimaginable. Des sièges inclinables de tout bord, tout côté qui va jusqu’à faire un lit. Pas de voisin, très intimiste, on ne voit que des têtes. Pas de queue pour aller aux toilettes, c’est merveilleux. Je me sens comme une princesse. On me présente un menu quatre services. Je dois faire mon choix de plats et de vins d’accompagnement. Je vous épargne les détails, juste vous dire que c’était très bon. Et puis je me suis allongée presque comme dans mon lit et dormi jusqu'à l’heure du petit déjeuner. Je n’avais pas vraiment faim, mais quand même un bon café et une belle assiette de fruits frais pour débuter la journée. J’ai adoré mon expérience et apprécié ma chance.

Pour terminer, on vous remet un billet pous vous éviter de faire la queue à la douane. En plus je n’ai pas besoin de récupérer mon bagage, il m'attendra à mon arrivée à Montpellier. Très beau départ.

Une fois à Montpellier, un lunch est prévu. Nous sommes une dizaine de personnes, mais une cinquantaine d’autres sont attendues le lendemain. Je fais connaissance avec des américains bien sûr, des mexicains, des chinois mais aussi trois canadiens bien sympatiques dont deux de Vancouver, Igal et Sugender et un de Montréal, Éloi qui a déjà travaillé pour Bénédictus. Tous les quatre, on décide en après-midi d’explorer le centre-ville de Montpellier se trouvant à quelques minutes de notre hôtel.

Capitale du Languedoc Roussillon, Montpellier est un très bel exemple d’architecture. On y retrouve plusieurs musées mais est surtout connu pour héberger la plus ancienne université de médecine du monde occidental encore en activité. C’est aussi une ville réputée pour ses luthiers. La fatigue se fait maintenant sentir. On rentre à l’hôtel faire une courte sieste pour tous par la suite se retrouver pour le repas du soir prévu à 20h.

Fait inusité, pas de vin de la région sur la table, mais un Cru du beaujolais, St-Amour AOC. Pour ceux qui me connaissent, vous savez comment je n’apprécie pas tellement ces vins mais je dois admettre que celui-ci n’est pas mal. Demain, j’aurai la chance de déguster de meilleurs vins, D’ailleurs, je dois vous quitter pour aller me coucher. Déjà 22h et un programme bien chargé m’attends demain.

Rendez-vous à 9h30 pour un départ à Gruissan, cité de la vigne et du vin. En soirée, un repas Corbières au Domaine Boutenac.

A+
Johanne

mercredi 3 février 2010


Vinisud

du 18 au 25 février 2010

Plusieurs d’entre vous savent déjà que peu de temps après ma retraite en juin dernier, je suis devenue représentante en vins dans l’Outaouais pour le compte de l’agence Benedictus localisée à St-Lambert. Benoit Lecavalier, le président m’a offert de joindre son équipe pour faire la promotion de ses vins auprès de la SAQ, et des restaurateurs de la région. Mousser la vente des vins en importation privée est aussi un objectif. Il y a matière à réflexion. L’offre est alléchante puisqu’elle va dans le sens de ma passion. La franchise s’impose: je ne cherche pas un travail mais plus tôt un hobby. Pas d’horaire, seulement un engagement selon mes disponibilités. Mes loisirs passent avant tout. Benoit est d’accord avec mes conditions, une entente est alors conclue.

Quelle ne fut ma surprise cette semaine lorsque Benoit me téléphona pour me demander de le remplacer au salon des vins « Vinisud » qui se tient à Montpellier en France du 18 au 25 février prochain. Comment puis-je refuser? Impossible, je pars pour participer à la plus grande dégustattion professionnelle des spiritueux et des vins méditerranéens. Mon mandat, dénicher des bonnes affaires qui feront la joie des néophiles. Je vous en reparle une fois sur place.

A+

Johanne