dimanche 4 août 2013

Mon voyage en Haute Savoie

Notre arrivée à la Beunaze
Lunch à la maison

 Vue sur la Dent D'Oche

Apéro à Evian les Bains

 Annecy surnommé la Venise Savoyarde
Encore Annecy



La fameuse fondue à Gruyère

 La campagne Suisse



 La vache d'Abondance

 Dans la vallée d'Abondance

 Un trek à Abondance
 Sur les bords du Lac Léman à Excevenex

 Au château de Chillon à Montreux

Toujours au Château de Chillon

Chez Jean-Marc Despres au Domaine de la Madone dans le  Beaujolais


Pique-nique dans les vignes du Comte de Vogué

Au Clos de Vougeot

Au Domaine Nudant à Beaune avec Marianne Nudant

Retrouvailles avec Jean-René Nudant

Avec Guillaume Nudant et sa copine québecoise Anne-Marie

Dans le cave du 13e siècle de Jacques Tissot dans le Jura (avec son chien Aldo)

Les trésors de la cave de Jacques
Ma sélection au hasard
Un vin pour les amis

On les débouche...

La table est mise....

On déguste à même les tonneaux
Nathalie, la fille de Jacques
Michelle, l'épouse bien-aimée de Jacques et les petits enfants

Les joyeux tourtereaux

Dans le Lavaux, une région productrice de vins près de Lausanne

Dans le Lavaux


En Alpage chez Monsieur Porcheron


Chamonix, Mont Blanc

Notre demeure à Beunaze

Je suis revenue enchantée d’un voyage de 26 jours en France dont 5 jours dans la ville lumière Paris il est toujours agréable de se retrouver, de déambuler les rues en passant par les Champs Élisés, Montmartre, l’Arc de Triomphe, les Jardins du Luxembourg on s’est arrêté pour voir l’exposition de Shagall, ect.

Des amis Joanne et Gilles ont fait ‘Echange de maison et de voiture ‘ avec un français  vivant en Haute-Savoie. Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’ils me demandèrent si je voulais bien les accompagner dans ce voyage ? Sans grande hésitation, j’ai accepté tout de suite leur invitation d’autant plus que je ne connaissais cette région que pour m’y être arrêtée une seule fois il y a de cela une dizaine d’années lors d’un voyage dans le nord de l’Italie. Ils ont aussi demandé à Nicole, ma coloc de ski, l’hiver à Tremblant.

Nous avons passé vingt et un jours dans une magnifique maison de type ‘Suisse’ perchée en montagne au pied de la Dent d’Oche, et avec une magnifique vue sur les Alpes et le lac Léman. Nous avons fait beaucoup d’excursions d’une journée qui à chaque fois nous a conduit de découvertes en découvertes tant en Suisse qu’en Haute-Savoie. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés à Gruyère pour manger la fameuse fondue, à Abondance pour faire un Trek en montagnes, à Annecy qu’on surnomme ‘la Venise Savoyarde’, et au Mont Blanc, la plus haute montagne des Alpes. Nous avons aussi fait une escapade de 3 jours pour visiter des vignobles dont j’avais pris soin d’annoncer notre venue au préalable. On ne pouvait s’attendre à plus, tellement on a été bien accueilli partout! Notre périple a débuté dans le Beaujolais au Domaine de la Madone, pour se poursuivre le lendemain dans la Côte d’Or sur la route des Grands Crus. Nous étions attendus pour souper et dormir chez les Nudant, domaine que je connaissais bien pour y avoir fait un stage en 2009. Par la suite, nous sommes allés à Arbois dans le Jura pour une visite au Domaine Jacques Tissot. La table est mise…..Jacques toujours accompagné de son chien Aldo, est un homme très charismatique et haut en couleurs. Âgé de 76 ans, il est toujours aussi passionné par ses vignes, et son souci de produire du bon vin. Après une visite de son chai, il nous a conduit dans ses caves du 13e siècle dont il est très fier de nous dire que Pasteur y a fait des expériences. On se croirait dans un autre monde, entouré de vieilles bouteilles bien cordées, non étiquettées, et dont l’apparence extérieure est la moississure.

Rien n’avait été laissé au hasard. On a eu droit à une dégustation de toute la gamme de produits Tissot en passant par le cépage Savagnin, un vin qui pour être apprécié, demande d’être accompagné du fameux fromage Comté, et bien il l’avait prévu. Pour terminer, il me demande d’aller choisir au hasard une de ces vieilles bouteilles qui à mon avis ne sera pas bonne…..je le dis même à l’oreille de mes amis. Et bien, surprise ! c’était fabuleux….. un Trousseau 1989 qui avait bien tenu la route et qui pouvait encore se bonfier. Jacques était content de son coup en notant ma réaction. Il nous fait aussi déguster à même les tonneaux.
Hélas, c’est avec un pincement au cœur qu’on se quitte pour aller au restaurant manger le fameux poulet au vin jaune, spécialité de la région. Mais on en reste pas là…..le lendemain matin, Jacques nous donne rendez-vous à un de ses deux magasins pour qu’on rencontre sa tendre moitié Michelle, et par le fait même on y retrouve sa fille Nathalie et les petits-enfants. Il est heureux comme un pape. C’est donc sur cette belle note que nous sommes rentrés au bercail avec un arrêt  à Lausanne et dans le Lavaux, une grande région viticole de la Suisse. Une fois à la maison, on retrouve la paisibilté de la place que seul le son des cloches de la vache d’Abondance, qui a donné naissance au savoureux fromage du même nom, vient agréablement nous distraire.

Les trois semaines se sont vites passées. Je rentre chez moi avec des souvenirs plein la tête. Merci à Joanne et Gilles de m’avoir permise de découvrir cette très belle région.

dimanche 11 mars 2012

Deux semaines en Sicile


Sicile 2012


L'Etna


L'Etna en activité, dimanche 4 mars 2012



Duomo- Cathédrale Ste-Agathe, Catania



Toute la délégation du Québec au gala organisé par
la Chambre de commerce de Catania



Lunch sur une terrasse
3 mars 2012, Catania



Dans les vignes
M. Benanti (vigneron), Alain Rochard (agent de Plan Vin),
Nicole Charette (journaliste), Agatino (directeur export chez Benanti)



Giupseppe Benanti



Tchin Tchin avec la grappa Pietramarina



Dégustation terminée chez Benanti



Il Cantiniere, Catania ( plus de 10,000 bouteilles offertes en dégustation)


Avec Marie (blogueuse), Céline de Vins Ect et Alain de PlanVin



Avec Bruno et Nick, importateurs et distributeurs
de produits italiens à Montréal



Alain Rochard de l'agence PlanVin à Montréal avec en
arrière-plan le propriétaire de Il Cantiniere



Avec le barman de Il Cantiniere, Barbera d'Alba 2006
gracieuseté du propriétaire



Taormina au nord de Catania



Duomo à Syracusa



Ruines du temple d'Apollon à Syracuse
(plus anciens vestiges grecs de la Sicile, 565 av. J.C.)



Marché de poisonn à Ortygie (Syracuse)



Cathédrale San Nicolo à Noto



Un des six balcons du Palazzo Nicolaci di Valladorata à Noto



Teatro Massimo à Palermo



La cathédrale de Palermo


Quattro Canti à Palermo ( Quatre coins)
Un des quatre coins baroques

Deux semaines en Sicile
Plusieurs d’entre vous savez déjà que je reviens d’un séjour de deux semaines en Sicile. La première semaine, j’ai été invitée par la Délégation commerciale d’Italie de Montreal pour représenter Benedictus, une agence de vin Montréalaise, dans le cadre d’une mission économique organisée par la Chambre de commerce de Catania, Sicile. Profitant de l’opportunité qui m’était offerte, j’ai décidé de prolonger mon séjour une deuxième semaine pour visiter une partie de la Sicile étant donné qu’on ne peut en faire le tour en si peu de temps. Je me suis donc concentrée sur la Sicile baroque, riche en histoire et Palerme, la capitale.

Donc la première semaine fut consacrée au vin
Le plus grande région viticole de l’Italie, non pas en qualité mais en quantité, est la Sicile. Elle produit beaucoup de vin qui ne se retrouvera jamais en bouteilles, car il est vendu en vrac pour consommation locale. Il reste un infime pourcentage destiné à l'exportation, ce qui selon moi explique que l'on retrouve peu de vins siciliens sur les tablettes de la SAQ.

Au cours de cette semaine j'ai eu le plaisir de rencontrer des producteurs de l'Etna et de déguster les différents vins de la région. L’Etna, pour ceux qui ne le sauraient pas, est le plus grand volcan d’Europe toujours actif aujourd’hui. D’ailleurs dimanche, ce 4 mars, il est sorti de sa dormance pour nous saluer de son panache. Est-ce une menace pour les Siciliens? Ils vous répondront que l’Etna fait partie de leur vie et que, dans leurs propre mots, c’est une montagne généreuse et bénéfique pour la culture des fruits et légumes, dont le précieux raisin qui sert à la production de leur vin.

En néophyte que j’étais de la connaissance des vins siciliens à base de cépages autochtones, j’ai été assez impressionnée de ce qui me fut offert. Sans tous les nommer, en blanc, on retrouve les cépages grillo, cattarato, carricante, inzolia et, en rouge, bien sûr le nero d’avola (calabrese) que tout le monde connaît mais aussi le nerello mascalese, nerello cappucio, frappato, refosco, nocera, ect . On les retrouve vinifié soit en mono cépage, soit assemblés entre eux ou assemblés avec des cépages internationnalisés, ils donnent tous des résultats intéressants.

On dit que la pierre volcanique de l’Etna joue un rôle important au niveau du terroir. Elle donne aux vins, une belle minéralité et une belle élégance. M. Giuseppe Benanti , avec qui nous avons eu le privilège de passer toute une matinée et une partie de l’après-midi nous l’a confirmée. Par la suite, je fus en mesure de porter mon propre jugement en dégustant la belle palette de vins proposée par M. Benanti qui, en passant, parle un français impeccable. Ce que je retiens de tous les vins de Benanti c’est la constance. Un beau fruit croquant, des tannins souples, une saine utilisation de la barrique, un taux d’alcool acceptable compte tenu du climat chaud de la Sicile. Une finale harmonieuse, l’équilibre parfait quoi ? Une caractéristique de la maison, les vins ne sont jamais commercialisés avant quatre ans, dont deux en cuves, afin de leur donner le temps de se stabiliser et de s’harmoniser, et deux autres années en bouteilles, une belle marque de commerce : « Benanti ». Plusieurs des vins de cette maison sont disponibles à la SAQ et à la LCBO en produits de spécialité.

J’ai aussi fait d’autres belles découvertes de producteurs de l’Etna avec lesquels je compte maintenir le contact en vue d'éventuels accords d'importations à finaliser avec Benoit Lecavalier, propriétaire de Benedictus.

Grâce à cette mission, verrez-vous peut-être plus de vins Siciliens apparaître sur les tablettes de la SAQ ?
Je n’étais pas la seule à chercher la bonne affaire, nous étions quatre agents du Québec. Je vous encourage à en acheter, les vins Siciliens représentent encore pour le moment un excellent rapport qualité-prix.

Aussi dans ce voyage, j’ai fait la découverte d’un bar à vin « Il Cantiniere » comme il ne doit pas en exister beaucoup dans le monde. Vous avez le choix entre dix milles bouteilles. Il n’est pas utile de demander la carte des vins, vous perderiez votre temps. Le personnel est très bien formé, vous n’avez qu’à exprimer vos désirs et vos goûts, et on vous livrera la marchandise comme ce fut le cas pour nous.

Grâce à la mission économique, nous avons eu droit à une visite guidée de Catania, capitale économique de la Sicile. Située au pied de l'Etna, elle fut plusieurs fois détruite par des coulées de larve et des tremblements de terre dont le dernier remonte à 1693. La vieille ville avec son Duomo est magnifique. Catane est aussi la ville natale du grand musicien Vincenzo Bellini (1801-1835) dont on retrouve une Piazza et un théâtre érigés à son nom.
Merci à Iula de la délégation commerciale d’Italie à Montréal et à la chambre de commerce de Catania pour la belle organisation de ce voyage.
La deuxième semaine fut consacrée à la découverte de la Sicile
La Sicile est la plus grande île de la Méditérannée avec un peu plus de 5 millions d’habitants. Elle est unique en son genre du fait qu’au fil du temps, elle a été traversée et habitée par plusieurs civilisations dont les grecs, les romains, les espagnols pour nommer que ceux-là. De ce fait, elle a une identité culturelle bien particulière.
Dans un premier temps, j’ai visité Taormina au nord de Catania, une très belle ville perchée en montagne avec vue panoramique sur la mer Ionienne. Tout pour séduire les yeux, l’esprit et l’imagination était là. C’est le symbole même du tourisme.
Mais pour quiconque veut se plonger dans la préhistoire, il faut vous rendre à Syracuse et Noto comme je l’ai fait pour y trouver des vestiges de temples grecs, des cathédrales normandes et baroques, une étape obligatoire d’un voyage en Sicile.
Syracuse est une ville maritime parmi les plus belles de la Méditérannée, riche d’histoire et de monuments On y trouve une grande diversité de styles attestant le passage de nombreuses civilisations. Elle est divisée entre une vieille ville Ortygie, la plus intéressante et une nouvelle ville plus récente. On tombe immédiatement sur le charme de l’île d’Ortygie qui est petite mais combien magique. A peine un ou deux kilomètres carrés, c’est une très belle promenade dont on ne se lasse jamais de déambuler dans les rues et les ruelles. On se perd, on se retrouve, on ne panique jamais tant on est saisi par la beauté des lieux. Le style baroque est omniprésent.
Noto, stitué à une trentaine de km au sud, est tout aussi charmant quoique la ville a été reconstruite après le séisme de 1693 dans un style baroque plus nouveau. Respectivement en 2002 et 2005, Noto et Syracuse ont été déclaré « Patrimoine mondial de l’Unesco ».
Me voici à Palermo, capitale de la Sicile pour trois jours.
En autobus de Syracuse à Palermo, c’est un magnifique panorama constitué de montagnes, de plaines mais aussi de vastes champs de citronniers, d’amandiers et d’oliviers qui ont captivé mon attention tout au long de ce parcours de trois heures trente. Arrivée à Palerme en fin d’après- midi, un peu fatiguée et soucieuse de trouver mon hôtel, j’ai été frappé par le contraste entre Syracuse, ville paisible et Palermo, ville bruyante où j’allais y passer trois jours.
Après une nuit de repos, je pars le lendemain matin, livres sous le bras, à la découverte de Palermo. Sans trop savoir où mon hôtel était localisé, je me félicite finalement de mon choix en me rendant compte qu’il est situé en plein centre. En étudiant mon guide Le Routard et la carte que l’hôtel m’a donné, je me rends compte que l’intérêt pour un tourisme comme moi se situe entre les deux grandes artères principales, via Roma et via Maqueda. Ensuite bien sûr, il y a le centre historique, le quartier de la gare, le port et les banlieux. Je me suis dressée un plan de visites pour les trois jours. Donc à chaque jour, j’en faisais une partie pour me rendre compte après deux jours jours que tout ce qu’il y a à voir est beau, mais s’appelle Duomo (cathédrale) ou Chiesa (église). La religion occupe une très grande place dans la vie des Siciliens.
Encore une fois tout comme à Syracuse, l’art baroque est très présent. Quattro Canti qui veut dire quatre coins forment à l’intersection de deux rues importantes un très bel ensemble de ce qu’est l’art baroque. C’est ce que j’ai vu de plus beau et de différent à Palermo. Le reste est du déjà vu soit en plus petit ou en plus grand. C’est en venant à cette conclusion que j'ai décidé de sortir des sentiers battus en m’orientant vers les banlieux. Une demie-journée pour aller à Mondello au nord-ouest de Palerme, un mignon petit village de pêcheurs devenu une station balnéaire à proximité de Palerme. Et l’autre demie- journée à Monreale, cette fois-ci au sud de Palerme où encore une fois on retrouve un magnifique Duomo sur la Piazza principale.
En conclusion, j’aurai passé deux magnifiques semaines quoique bien différentes l’une de l’autre en Sicile. La première m’a permise de faire de belles rencontres de personnes, mais aussi de découvrir les vins Siciliens, l’Etna et Catania. La deuxième, en solitaire, m’a permise de découvrir toute la richesse historique de la Sicile.